- Avis : Véritable parcours initiatique, riche d’enseignements, et de sagesse l’histoire d’Asfour est un perpétuel défit tel les contes des mille et une nuits. Après avoir fait fortune il fait le chemin en sens inverse retrouvant tous les personnages qui l’ont piégé. Mais Asfour est devenu un homme sage et se content de leur donner une bonne leçon. Tout se termine bien pour lui. Il retrouve sa terre et rachète la ferme de son père comme il l’avait promis à sa mère. Plus qu’un roman, l’histoire d’Asfour le devin est un conte, une leçon de vie, d’humilité et de sagesse. Combinant croyance, malice et audace cette histoire simple et naïve ravira les jeunes lecteurs
- Avis : A travers les questions de Fé, l’auteur montre les angoisses d’un enfant adopté, l’espoir et les désillusions dont il est victime. L’accent est également mis sur les liens familiaux qui unissent Fé et Bing à leurs parents, qui mettent tout en œuvre pour les aider à comprendre leur histoire. Fé découvre aussi qu’en commençant ses recherches, il déstabiliser sa grande sœur et lui fait sans le vouloir beaucoup de peine. Marjolijn Hof décrit la fragilité de l’équilibre familial. Comme à chaque fois elle s’empare d’un sujet sensible et le traite avec beaucoup de subtilité et de douceur.
L’idée de départ est intéressante : faire découvrir l’enfance de Genghis Khan, méconnu en Occident. Mais le récit qui prend le ton d’un conte émaillé de digressions documentaires un peu plaquées, manque de souffle. Le monologue de Genghis Khan est coupé par les réflexions puériles de la fillette qui interrompt de manière intempestive le grand chef et du même coup, le récit.
- Appréciation : Je n’ai pas aimé - Nom du critique : Anne Crétois-Legrand - Date : novembre 2009
- Avis : C’est le lot des enfants, Ils subissent ce que les adultes choisissent. Margot elle, est ballottée au gré des amours de sa mère. Malgré tout, elle s’entend bien avec elle et supporte les changements puisqu’elle n’y peut rien. Elle suit même en râlant mais elle suit. Cette fois c’est un peu différent. Enfin quelqu’un qui s’occupe d’elle comme un père. Qui la protège et qui la sauve. Margot voudrait que ce soit lui. Elle voudrait que Bjarni reste pour toujours et qu’enfin elle trouve un équilibre, une vraie famille. Après « Une petite chance », Marjolin Hof donne à nouveau la parole à une enfant. Une parole vraie et émouvante. Un ressenti profond qui ne cache rien des sentiments. Une histoire qui met en scène la réalité de l’enfance.
Avis : D’une écriture classique et sans accroc, Marc Cantin nous laisse nous ennuyer avec son héros pendant un très long moment… La connivence entre le garçon et son grand-père redonne de l’espoir au lecteur… pour peu de temps ! L’inventaire de termes de voile et de marine lasse tout autant que les péripéties des personnages qui sont sans surprise. Que faire de ce court roman ? Le mettre entre les mains de lecteurs qui aiment davantage la mer que la lecture… mais ne peut-on pas tout simplement le laisser de côté ?
Une histoire touchante et sensible qui éclaire avec émotion la vie des sans-papiers. Pablo et sa famille font tout pour s’intégrer en acceptant des conditions de vie difficiles. Le père trime à l’usine et la mère fait des ménages. En Colombie il était apiculteur et elle infirmière. Que leur propose la société ? Se soumettre à une loi souvent injuste. Heureusement, il existe des citoyens prêts à s’engager pour faire changer les choses.
Comment faire pour garder toujours auprès de soi ceux qu’on aime ? Le titre reflète tout à fait le fond de cette question. Le roman de Maryvonne Rippert est en plus servi par une histoire facile à lire. Néanmoins, il aborde des notions comme la liberté et l’amour qu’il n’est pas toujours facile de définir. Aimer est-ce garder, posséderou donner et laisser partir ? Paul est un personnage attachant comme tous ceux de sa famille. Sa sœur Lisa elle aussi se demande si elle doit rester avec son fiancé ou partir faire ses études d’infirmière. Un roman sans prétention au départ mais qui peut donner lieu à d’intéressants débats.
Critique : - Avis : Le papa de Lili abandonne sa famille pour partir au secours des populations victimes de conflits. C’est ce que dit Mamy. Sa femme elle n’est pas d’accord. Son mari n’est pas égoïste. Elle explique à Lili que son père pense à lui et à elles. Tout être humain n’est pas tout blanc ou tout noir. Ce n’est pas parce qu’il s’en va qu’il ne les aime pas. Lili comprend beaucoup de choses c’est un personnage très attachant. Ce récit écrit à la première personne dont elle est la narratrice évoque tout à la fois le drame humanitaire et l’amour familial. Les stratagèmes de Lili pour faire revenir son père sont cruels parfois. Mais cette cruauté enfantine est particulièrement bien abordée par l’auteur car elle garde l’innocence et la naïveté de l’enfance. Un roman tout à la fois réaliste et attachant.
- Appréciation :Coup de coeur (Sélection 6ème Prix Tatoulu 2009)
- Nom du critique : Sophie Audouard - Date : mars 2008