- Avis : Le choix de la garde des enfants est-il une vraie question que se pose les parents ? Quel effet peut avoir la garde alternée sur les enfants? Les parents ont-ils toujours le courage d’expliquer pourquoi ils se séparent ? De vraies questions dans une séparation. C’est ainsi que l’auteur met en scène l’histoire d’Arno. S’adressant à un public de jeunes lecteurs, l’auteur a fait le choix de dédramatiser la situation en introduisant l’enquête du voleur de cœur. Pourquoi pas ? Il insiste aussi sur les réflexions d’Arno. Ecrit à la 3ème personne, le texte se met en italique pour faire ressortir les réflexions d’Arno. N’aurait-il pas été plus simple de l’écrire à la première personne directement. Ce changement de police perturbe un peu la lecture.
- Avis : Le monde du football n’est pas seulement celui de l’argent du profit et des vedettes capricieuses comme le montre toujours les médias. Il existe d’abord parce que des gens dévoués et amoureux du sport forment des jeunes sur les terrains tout au long de l’année. Sans compter leur temps ni leur argent, ils transmettent les valeurs de la vie à travers celles du sport. Ce roman leur rend hommage. A faire lire dans tous les clubs, professionnels bien sûr !
- Avis :
Ecrit il y a 30 ans, le livre est toujours actuel.
Michel Grimaud construit un monde de science-fiction totalitaire et terrifiant. Le début du livre et son développement sont détaillés et on s’attache aux principaux personnages (Vivien, qui se fait prendre à son propre piège, Piero musicien au grand coeur, Laure la jeune aveugle qui acquiert peu à peu sa liberté). Mais la fin est beaucoup trop rapide et facile.
Avis: J’ai un peu de mal à me prononcer sur ce récit écrit à la première personne, parce qu’il ne m’a pas vraiment « emballée ». Peut-être le sujet est-il trop dur… Et puis il y a aussi un grand passage sur les rites funéraires vietnamien qui ressemble à du documentaire et qui vient perturber le récit. Cependant, je reconnais qu’à d’autres moments, l’écriture donne vraiment l’impression d’entendre une jeune fille de 17 ans, qui se pose plein de questions sur le sens de la vie. Elle exprime alternativement sa culpabilité, son chagrin, ou sa révolte. Sylvia ne s’entendait pas avec son père, elle lui reprochait de ne jamais s’être occupé d’elle ; pourtant à sa mort, c’est cette fille aînée qui va tout prendre en charge (des obsèques au rangement de l’appartement), et petit à petit (il lui faudra un an), elle va rencontrer, comprendre et pardonner à son père. Finalement, c’est assez émouvant de voir comment à 17 ans, ce deuil (que d’autres ne connaissent que beaucoup plus tard) va la rendre adulte.