Critique :
- Avis : Il s’agit d’une sorte de conte universel. Certes, je trouve les ficelles de l’intrigue un peu grosses et surtout attendues (mais c’est sûrement dû au genre…) ; cependant, l’ensemble est écrit dans une très jolie langue et un très joli style. Cette histoire, facile à lire, devrait plaire à de jeunes collégiennes. - Appréciation : Pourquoi pas ?
- Nom du critique : Cécile Beyer - Date : mars 2010
C’est en s’inspirant d’une découverte fortuite que Jorn Riel a écrit son roman. Paru en 1998 aux éditions Gaïa il est réédité en 2003 chez 10/18. Cette année les éditions Sarbacane le publient sous la forme d’un album superbement illustré. C’est l’histoire méconnue des peuples du nord est du Grœnland dans les années 1870 et qui aujourd’hui ont disparus. Ce récit poétique et lumineux est tout à la fois. Une fiction où les rapports intergénérationnels sont tendres et émouvant. Un conte bouleversant mêlant légendes merveilleuses et coutumes brutales.Un documentaire précis retraçant la vie quotidienne du peuple Inuit. Grâce à une traduction particulièrement réussie nous entrons avec bonheur dans l’écriture ciselée, claire et poétique de l’auteur. Mais je ne suis pas sûre que comme le précise les éditions Sarbacane cet album soit destiné aux jeunes lecteurs dès 6 ans sans être accompagnés. Que Manik soit le dernierêtre vivant sur la terre, voilà la hantise de Ninioq. Aussi une nuit elle ouvre grand la grotte et glisse les peaux à leurs pieds. Le froid viendra les prendre dans leur sommeil…