- Avis : Cette histoire est à la frontière entre le roman et la bande-dessinée. Si les illustrations très expressives de K.G. Campbell, illustrent des moments-clés de l’histoire et peuvent constituer une accroche pour les faibles lecteurs, elles peuvent également orienter la façon dont on appréhende l’histoire, dont on imagine les personnages. Cette histoire rocambolesque et atypique révèle aussi la profondeur des sentiments d’une petite fille qui se définit elle-même comme une cynique, en réaction à la profusion de sentiments déversés dans les romans écrits par sa mère. C’est une histoire d’aventures, mais aussi de reconnaissance de ses propres sentiments, du divorce de ses parents, dont Flora et le lecteur en sortent grandis. Il y a également beaucoup d’humour dans cette fable héroï-comique, où les aventures d’une petite fille et de son écureuil sont racontées et vécues comme la plus risquée des histoires, comme le plus noble et le plus risqué des combats contre le mal absolu. Kate Di Camillo joue sur les codes des comics et du roman d’aventure pour faire sourire et émouvoir
Quel est le rapport entre un petit cochon malade qui refuse de prendre ses cachets, un loup déguisé en institutrice qui dévore un à un tous ses élèves cochons qui ne répondent pas correctement à ses questions ? C’est ce que l’on verra dans cette histoire où l’on apprendra que les cachets pour cochons ne sont pas forcément bons pour tout le monde mais peuvent être parfois fort utiles…
Fidèle à son goût prononcé pour les contes, Christian Oster nous livre ici une version détournée du Petit chaperon rouge, transposée dans l’univers de la classe. Bien que l’intrigue ne commence vraiment qu’à la page 28, ce qui peut être un bémol pour une lecture en autonomie, on lira cette histoire avec curiosité même si l’on connaît d’avance la fin.
- Avis : Doit-on encore présenter Mikaël Ollivier ? L’auteur à succès revient ici accompagné de l’illustratrice Claire Franek, connue notamment pour le récemment très médiatisé Tous à poil, et c’est un véritable délice ! Mikaël Ollivier s’amuse à nouer et dénouer les fils du destin avec une main de maître. Le texte virevolte au conditionnel, haletant, servi avec brio par les illustrations de Claire Franek. Un livre qui redonne le sourire, aux petits, comme aux grands !
- Avis : Fantasques, drôles, loufoques, toutes les histoires de ce recueil finissent bien. Les lecteurs un peu fragiles pourront choisir leur préférée. Ils aimeront aussi pourquoi pas les écouter. Les plus téméraires aimeront sans doute les faire partager en lecture à haute voix. Quant aux plus hardis ils pourraient les jouer comme au théâtre. Toutes ces histoires ont un point commun, un regard tendre sur un monde parfois cruel. Un auteur Hongrois à ne pas manquer.
- Critique :
- Avis :
Le roman est construit selon le plan de vengeance de Robert Poutifard : trois anciens élèves, particulièrement cruels avec lui, vont subir ses foudres. Ils lui ont fait subir des farces qui se sont révélées catastrophiques pour son image (la dernière a ainsi ruiné sa vie sentimentale) ? Ils devront donc à leur tour être victimes de ses tours rocambolesques. Le décalage entre des blagues d’enfants et un plan échafaudé et minutieusement construit par leur ancien professeur fait sourire mais aussi réfléchir le lecteur : les conséquences d’une mauvaise blague sont rarement anticipées et peuvent s’avérer cruelles. - Appréciation : Pourquoi pas - Nom du critique : Anne Crétois-Legrand
- Date : octobre2009